Catastrophe bienvenue

"la nuit est encore jeune"
photo de leur site

Il faut absolument découvrir Catastrophe déjà pour tous ceux qui avait loupé ce clip de dingue il y a un an, « Il y a une fête dans mon vagin » qui donnait déjà le ton : dada et arty. Ce collectif s’est créé en 2015 composé de membres variables autour de Pierre Jouan, musicien et compositeur principal et de Blandine Rinkel, écrivaine et chanteuse.

Objet musical non identifié La nuit est encore jeune se place sur le podium des lp inventifs en ce début d’année 2018. Ce disque baroque, bariolé et envoûtant additionne une somme d’influence et se démarque des projets indie en tout genre: Spoken word,  chant lyrique, choral, soul électronique, pop song bancale, etc.

Pour les membres du collectif, leur pari est réussi puisque leur souhait était que  » la musique puisse procurer des sensations, donner des envies »; c’est chose faite car on ne sort pas indemne à l’écoute du disque et surtout à la sortie de leur spectacle/performance.

Le disque concept La nuit est encore jeune est sorti le 19 janvier 2018 chez Tricatel (merci Bertrand Burgalat). Ce projet sort en parallèle de la sortie du livre-manifeste éponyme chez Pauvert.

Catastrophe décroise les jambes et croise les genres, mariage parfait entre sonorités ambitieuses et références poétiques.

François LLORENS

Ecoutez en AVP l’album de Kelly Lee Owens

Kelly Lee Owens photo

Le premier album de Kelly Lee Owens est en écoute sur NPR (New York Public Radio) en streaming et en avant première avant sa sortie le 24 Mars sur le label norvégien « Smalltown Supersound ».

http://www.npr.org/2017/03/16/520011729/first-listen-kelly-lee-owens-kelly-lee-owens

Entre musique électronique répétitive des années 2000 et Folk anglaise revisité 80s à la Virginia Astley, la jeune femme de 28 ans avait précédemment attiré l’attention avec une série de Eps sur son Bandcamp. Il plane dans l’album éponyme de la londonienne comme un léger retour à la Street Beat et si l’on pense parfois à Grimes c’est probablement parce que Claire Boucher à ré-ouvert la boite de pandore en multipliant les reverbs et les delays sur sa voix, ce que Kelly Lee Owens n’oublie pas de faire et c’est un poil assommant.  Mention spéciale pour l’excellent « Keep Waiting » où les références enfin oubliées font place à une personnalité plus complexe.

Ceux qui aiment la norvégienne Jenny Hval la retrouveront sur le titre Anxi.

Une série de concerts en Europe sont prévus et particulièrement en France à Toulouse, le 17 Mai pour une Waiting Room et à Paris le 11 Juin au Festival We Love Green.

https://www.facebook.com/kellyleeowens/