Nouvel album de Colleen le 20 octobre !

Colleen by Isabel Dublang

Colleen est probablement une des françaises les plus reconnues dans le monde et surtout ailleurs qu’en France depuis près de 15 ans avec ses débuts sur le label anglais de musique électronique « Leaf label ». Compositrice et violoncelliste, elle a déjà enregistré 4 albums et parcouru les scènes du monde entier avec ses pédales et pas seulement son instrument de prédilection mais aussi une clarinette, une guitare ou encore un accordéon. Son cinquième album « A flame my love, a frequency » sortira le 20 octobre sur Thrill Jockey, le label américain historique de Tortoise ou encore de Future Islands. Il amorce un virage électronique et défini par la maison de disque comme le plus proche de ce qu’on peux appeler un concept album, qui tente de créer une véritable symbiose entre l’artiste et la machine. Nous n’avons pas encore entendu l’album complet mais un premier titre  « Separating » a été publié sur la toile cet été et un second sur le site du label. On y reconnaît déjà les obsessions de l’artiste bien que les instruments acoustiques semblent absents . Colleen y pose sa voix douce et éthérée et on se laisse prendre par cette ritournelle bouclée. Des dates sont annoncées un peu partout aux Etats-Unis mais une seule date pour le moment en France au Festival BBMIX à Boulogne le 24 Novembre. On attend avec impatience.

https://www.thrilljockey.com/products/a-flame-my-love-a-frequency

Vous pouvez écouter un deuxième extrait sur sa page :

https://www.facebook.com/colleenplays/

 

Attention SFYM est Superorgasmique !!

Superorgnaism Domino

Mais qui sont-ils ?

C’est déjà une bande de potes, un bigband de hipsters de différents horizons. Ils sont sept à vivre en collocation à l’est de Londres et le huitième en Nouvelle Angleterre (USA). Ce dernier reçoit les démos via Facebook et les mixe sur Garageband. SFYM s’est donc totalement construit en ligne !

Il n’empêche qu’ils ont signé chez Domino et qu’ils seront aux Transmusicales de Rennes le 6 décembre.

Pas besoin de superorganes pour que SFYM devienne addictif…

(Pour les fans de Moldy Peaches, Toro y moi et MIA)

L’interview parcours d’Agathe Da Rama

interview groupe agathe da rama

« La musique c’est du bruit qui pense… », avec cette citation, Victor Hugo évoque la construction de quelque chose qui nous paraît parfois purement émotionnel, instinctif. Le parcours des artistes qui consacrent leurs vies à la musique est pourtant un jeu d’équilibriste entre la création et la gestion d’une carrière, d’un groupe, de contingences administratives ou économiques. Un équilibre fragile, que notre équipe aux Musicophages avons le privilège d’accompagner et,  j’espère,  de guider.

Pour cette première interview, je suis heureuse de vous faire faire la connaissance d’Agathe, la leadeuse charismatique d’Agathe Da Rama. Son timbre de voix blues et envoûtant, son énergie, dessinent le portrait d’une artiste sensible et investie. Rencontre.

Comment décririez-vous la patte Agathe Da Rama ?
La patte Agathe Da Rama est velue, rugueuse et douce à la fois.

Racontez-nous une étape marquante de votre parcours ?
La principale étape marquante, celle sans laquelle le projet n’aurait pas vu le jour, c’est la rencontre avec Joris Ragel (Guitariste) au jardin de l’observatoire en 2015. Je lui ai chanté la sérénade et il m’a envoyé bouler.

Agathe, être leadeuse d’un groupe, c’est être couteau-suisse. Comment concilies-tu la création musicale, la communication, le booking, le management, ect ?
Hé bien ça dépend, parfois je me mets en PLS, parfois je mets la tête dans le sable ! C’est surtout une question d’organisation, d’équilibre. Le risque dans le fait d’être autonome et indépendant, c’est le burn-out. Amis musiciens, prenez soin de vous et ne laissez pas tout ça vous détourner de votre 1er amour : la música !

L’industrie musicale est en pleine r-évolution avec le passage du support physique au support numérique. Comment intégrez-vous cette contrainte dans votre projet musical ?
Nous avons pris le parti de commencer l’aventure en enregistrant un 1er EP, 7 TIMES, non pas pour des raisons commerciales mais parce que ça nous tenait à coeur de condenser une partie de notre univers en un si petit objet, auquel de grandes personnes ont participé. A l’heure actuelle, c’est en live que nous développons notre projet, les CD intéressent surtout les personnes qui voudraient ramener un bout de notre univers chez elles !

Quel sont d’après vous les qualités pour faire de sa passion, un métier ?
Du courage et de la ténacité, y croire coûte que coûte ! Comme tout entrepreneur qui se respecte, il vaut mieux avoir plusieurs cordes à sont arc, que nos passions puissent devenir lucratives, arrêter de manger des pâtes quoi ! Et, parce que toutes les bonnes choses ont une fin, ça permet d’assurer ses arrières 😉

Avec qui rêveriez-vous d’enregistrer un duo ( vivant ou mort ) ?
Les premiers qui me viennent : avec Ben Harper ou EL-P (Run The Jewels) ça pourrait être sympa, à l’occas’ !

La salle de concert de vos rêves ?
Tant qu’il y a des paillettes…

Que peux-ton vous souhaitez pour 2018 ?
De pousser le plus loin possible notre PROJEEEEEEEEET

Ne manquez pas Agathe Da Rama le 13 Octobre au festival Sourire d’été Indien et le 20 Octobre au Bikini en 1ère partie de Scarecrow

Et pour vos oreilles, leur dernier EP.

EP agathe da rama
Graphisme / Jérôme Sallerin

 

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Midget ! « Premier Soleil »

Midget!

Telle une pâle vestale au bec aigu, Claire Vailler déclame une poésie romantique en Français sur fond de musique King Crimsonienne. « Ferme tes jolis cieux » est le premier titre extrait d’un album à paraître chez Objet Disque (WWW.OBJETDISQUE.ORG). Deux albums ont suffi pour construire la légende arthurienne du duo qu’elle forme avec Mocke. En 2012, la presse française s’était fendue d’articles dithyrambiques lors de la sortie de leur premier opus « Lumière d’en bas » (We are unique records) . Après un album un poil plus classique et âpre « Bois et Charbon » paru en 2014, voici poindre le troisième album attendu le 3 novembre, avec impatience et recueillement, les nôtres en tout cas.

Les deux albums précédents sont en écoute ici : https://midget.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/Midget-101788063879016/

 

Julien Baker, en RDV…

Julien Baker Under the radar

Nouveau titre de Julien Baker. La jeune fille a la voix si tendre et émotionnelle, née à Memphis en 1995 continue sa progression vers un public de plus en plus large avec un nouveau titre sorti chez Matador il y a quelques jours « Appointments ». Son premier album, Sprained Ankle sorti en 2015 avait recueilli tous les suffrages et le coeur des indie music lovers.

 

Sharon Van Etten et Michael Cera, Do It Yourself…

Sharon Van Etten

Sharon Van Etten et Michael Cera se sont rencontrés dans un bar de nuit,  elle lui a proposé  de partager son studio de répétition et la collaboration est née naturellement. Si Sharon Van Etten est plus connue des français pour avoir sorti 4 albums dont le célèbre « Tramp » en 2012 et aussi avoir tourné dans la série Netflix « The OA », le canadien Michael Cera ne dira pas tout de suite quelque chose aux personnes qui écoutent de la musique puisqu’il a surtout été remarqué comme acteur dans des séries comme Juno ou Arrested Development.

C’est pour le documentaire Dina à sortir le 6 Octobre prochain (http://dina.film/) qui raconte l’histoire d’amour de Dina Buro, et de son fiancé Scott Lévin que les deux ont travaillé ensemble pour livrer un titre enregistré dans le studio de répétition avec un synthé Roland Jupiter 4 et une boite à rythme. Le résultat ravira les afficionados de la musique faite à la maison et les fans de Sharon Van Etten.

A la recherche de nos nouveaux chroniqueurs !

chroniqueur webzine musicophages toulouse bénévoles

Notre webzine décrypte, déniche et affiche ses derniers coups de cœur musicaux. On vous a fait découvrir des pépites et c’est nous maintenant qui sommes à la recherche de LA pépite.  Le ou la chroniqueuse qui aux côtés de  nos chroniqueurs d’anthologie viendra compléter notre équipe de choc.  Si tu as un point de vue personnel sur le monde musical, une plume élégante ou incisive, notre futur chroniqueur musical tu seras.

Pour poser votre candidature, envoyer votre demande à : nolwenn@musicophages.org, accompagnée de quelques exemples de vos talents.

 

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Tilia Weevers sur les traces des landes de ses ancêtres …

Tilia Weevers

Tilia Weevers et Vincent Stockholm se sont rencontrés lors du tournage du clip de This is Alaska « Isbrytaren » (brise glace en suédois) en 2013. Elle avait créé les magnifiques masques d’animaux dans le clip et c’est tout naturellement que les deux artistes se sont rapprochés. En 2017, il lui demande de l’accompagner sur scène et elle fait maintenant  partie intégrante de son projet artistique Early Spring Horses.

Aujourd’hui, ils sortent « Tears of A Clown » la reprise d’une chanson de Smokey Robinson sortie en 1970 et vendue à plusieurs millions d’exemplaires. Le titre a été réalisé pour un concours de reprises réalisé par Sony cet hiver et ils perdent face à une version bossa à la guitare. (Histoire vraie, nous l’avons entendue).

Comme annoncé par les artistes, le titre et la vidéo ont été enregistrés sans soutien financiers, ni aide particulière, le résultat représente parfaitement l’univers des deux artistes, leur rapport spécial à la nature et aux ambiances intimes. La très belle voix  de Tilia est sublimée par les arrangements de cordes et la douceur de l’électro. Emballant, à écouter au casque !

En savoir plus : https://www.facebook.com/tiliaweeversofficial/

 

Musicophages Tv !

Hey… juste pour vous dire que Musicophages Tv notre chaîne Youtube qui vous propose une série de vidéos du moment, a été mise à jour ! La liste devrait s’allonger dans les prochains jours, alors abonnez-vous pour ne rien rater !

C’est par ici : http://www.musicophages.com/tv/ ou par le menu général du site.

 

 

 

Myrkur, bientôt sur le trône de fer ?

Myrkur - Amalie Bruun

Il y a encore quelques années, la musique scandinave qui avait le vent en poupe dans nos contrée était plutôt indie, folk, ou encore distillait une musique à la croisée des chemins en s’hybridant avec les différents courants des musiques électroniques. Où sont passés les Efterklang, Sóley, ou encore Múm qui faisaient vibrer les salles de concert branchées en Europe il y a peu ?

Le monde à changé m’a lancé ma voisine, les éléments du ciel se rassemblent pour la fin du monde, la fin d’un monde, et l’hiver arrive bien qu’on puisse croire à l’inverse étant donnés les 40°C que nous avons eu ces derniers temps à Toulouse. Oui l’hiver arrive et apporte dans son vent du nord les nouveaux fleurons scandinaves prêts à envahir la planète, issus du dernier mouvement qui vend encore des disques et développe des artistes en dehors de la pop music : le Metal.

Myrkur n’échappe pas à la règle, leur univers sombre se développe sur cette scène métal sans pour cela s’en revendiquer, un peu comme une Chelsea Wolfe (qu’on adore ici). Il s’agit du projet plutôt personnel de la danoise Amalie Bruun, diva instrumentiste, belle et talentueuse,  qui raconte des histoires fantastiques et sombres à mi chemin entre les textes de Tori Amos et un épisode de Game of Thrones. Débuté à New York en 2014, c’est tout de même dans leur patrie natale et au Festival de Roskilde en 2015 que le groupe lance sa carrière après un premier Ep remarqué. Ils signent sur le label Relapse Records à Philadelphie et c’est fait. En France, on les croise au Hellfest en 2016.

Fort de leur 250 000 fans sur Fb, et d’un nouvel album en guise de passeport, Myrkur, (c’est presque à propos puisque cela veux dire « Obscurité ») va donc probablement envahir le reste du monde dès le 12 Septembre avec « Mareridt ». Il suffit de voir et d’écouter le premier extrait sorti il y quelques jours « Ulvinde ».

On découvrira le groupe live à Paris en première partie de Solstafir à l’Alhambra le 20 Novembre prochain.

Voici le trailer pour voir la belle travailler :

https://www.facebook.com/myrkurmyrkur/

https://www.myrkurmusic.com/