Les Marquises clippent Following Strangers

Deuxième clip pour l’excellent A Night Full Of Collapses, dernier album en date des Marquises, projet de l’aventureux Jean-Sébastien Nouveau. La vidéo de Following Strangers est l’occasion parfaite pour mettre en lumière la très belle collaboration avec le songwriter anglais Matt Elliott.

Un peu de Warpaint dans le dernier Trentemøller

Jenny Lee (Warpaint)

Jennylee, bassiste du groupe californien Warpaint, vient taper l’incruste sur le dernier single du producteur danois Anders Trentemøller. Plutôt en marge de ce que nous avait habitué ce dernier, le morceau vient plus rappeler l’univers Post-punk légèrement cold-wave que la bassiste avait développé sur son album solo, Right On, l’année passée. Pour écouter la collaboration, ça se passe ici :

Nouvel album pour Liars en août

Liars

Comme pour la sortie de MESS en 2014, Liars soigne son teasing mystérieux autour de son nouvel album. Peu d’informations ont fuité pour le moment, et il faudra se rabattre sur le hashtag #TFCF, et une série de cinq vidéos cryptiques, dont les noms forment le mot « THEME », pour patienter.
Toujours chez Mute, le groupe se sépare malheureusement d’un de ses membres fondateur (Aaron Hemphill) et annonce une série de dates européennes pour l’été.

Chronique : Slowdive – S/t (2017)

Voilà plus de cinq mois que le dernier album éponyme de Slowdive est sorti sur Dead Oceans. Cinq mois nécessaires pour digérer une attente de près de 22 ans (Pygmalion datant de 1995), qui auront permis de prendre un peu de recul sur ce LP (et qui justifient cette chronique tardive). Ce qui surprend d’abord à la première écoute, c’est l’homogénéité du disque et sa cohérence dans la discographie du groupe. Il faut dire que dès l’introduction de Slomo, le titre d’ouverture, on se retrouve en territoire connu : grosse réverbération éthérée, nappe de sythé à gogo et delay de guitares arpégées en-veux-tu-en-voilà. Des arrangements qui viennent d’ailleurs plus rappeler la période Souvlaki du groupe que celle de Pygmalion. Droits dans leurs baskets, les membres du groupes mettent de côté les expérimentations sonores qui avaient fait la sève de leur dernier album deux décennies plus tôt, et malgré leur quadragénitude, nous font bien savoir qu’ils ont toujours vingt ans dans leurs têtes. Les rythmiques énergiques de Don’t Know Why et Everyone Knows accentuent cette impression, ou bien le très adulescent No Longer Making Time, idéalement calibré pour faire du vélo au coucher de soleil dans sa résidence pavillonnaire, en se croyant en plein film de Greg Araki. Mais c’est quand le groupe décide de prendre son temps qu’il est le plus convainquant, osant proposer de la nouveauté dans son répertoire, comme sur l’ultra-pop Sugar for the Pills, chanté par un Neil Halstead au timbre très proche d’un Matt Berninger. Où sur le magnifiquement introspectif Falling Ashes, où l’arpège de piano répétitif et les entrelacs de voix scandent un « thinking about love » qui dégage son lot de romantisme aérien .

Alors qu’on notera la prédominance du chant masculin, reléguant trop souvent la talentueuse Rachel Goswell au rôle de backing vocal, cette cuvée 2017 à de quoi désarçonner. Bien qu’au niveau du son, tout sonne plus gros et plus dense qu’avant – l’incursion de Goswell chez Mogwai avec le super groupe Minor Victories pouvant apporter un élément de réponse à cette évolution – Slowdive échoue à surprendre, et offre un album duveteux, flattant le fan dans l’attente, à la prise de risque minime et (trop) calculée. Alors que l’époque est propice au revival shoegaze (allez écoutez Nothing, Ringo Deathstarr, ou Cigarette After Sex pour vous faire une idée), le groupe nous montre surtout ici que Slowdive, c’est avant tout une formule. Une recette de grand-mère dont on avait perdu le moule, et que l’on retrouve avec excitation. On pensait en avoir oublié le goût, mais il revient nous frapper à la première larmichette. Cependant, le problème avec la formule, c’est son côté déclinable à outrance et sa propension à la standardisation qui nous fait nous interroger aujourd’hui sur la pertinence d’une telle reformation (comme pour celles d’At The Drive-In ou de Lush d’ailleurs). Heureusement que Slowdive 2017 est parsemé de très belles chansons, car le groupe n’est pas passé loin de transformer la croustade de ma mère-grand en goûter Figolu.

A écouter en priorité :

Sugar for the Pills :

No Longer Making Time :

Tiens, Mogwai a un nouveau single…

… et pas de doute, c’est bien du Mogwai. Ça s’appelle Coolverine, ça annonce l’album « Every’s Country Sun », et ça sort le 1er septembre sur Rock Action et  Temporary Residence.
Très influencé par leurs expérimentations cinématographiques avec Les Revenants et le documentaire Atomic, le morceau n’a rien de surprenant, mais il a le mérite de poser la question : quelle est la pertinence du post-rock en 2017? On vous laisse répondre à cette question en trois paragraphes et 12 sous-parties. Vous avez 6 minutes 23.

Maud Geffray sort son nouvel album POLAAR

Maud Gefffray

POLAAR, le dernier album de Maud Geffray (Scratch Massive) sort aujourd’hui sur Pan European Recording. Laissez-vous porter par sa pop froide et sous-marine aux accents 80’s. Et bonus, il y a même du Flavier Berger dessus.

Nouvel album collaboratif pour le label Monika Enterprise

Lucrecia Dalt

Pour ses 20 ans, Monika Enterprise (label de la musicienne  allemande Gudrun Gut) sort un nouvel album collaboratif, regroupant comme à l’accoutumé uniquement des artistes féminines. Sont présentes sur la galette : Lucrecia Dalt, Barbara Morgenstern, Beate Bartel ou encore Sonae, pour un résultat oscillant entre electronica expérimentale et dark ambient angoissant.
La sortie est prévue pour le 16 juin, et le premier extrait s’écoute ici.

PVT continue à teaser sa tournée avec une nouvelle vidéo live

PVT

Après les morceaux Another Life et Kangaroo, c’est au tour de Salt Lake Heart, extrait de l’excellent New Spirit, d’avoir droit à sa session live.
L’album est sorti le 17 février sur le label californien Felte (Soviet Soviet, ERAAS), et si vous ne l’avez pas encore écouté, jetez vous dessus.

Vous pourrez les croiser en France à partir du mois d’avril pour cinq dates :

25 avril au Metronum, Toulouse

26 avril à l’Iboat, Bordeaux

27 avril au Phare, Limoges

28 avril au Point Ephemere, Paris

29 avril au PZZLE: Maison Folie Moulins, Lille

EMA annonce son nouvel album avec le single « Stand With You (Song for Ghostship) »

Révélée en 2011 avec l’intimiste et expérimental « Past Life Martyred Saints », Erika M. Anderson s’apprête à révéler son troisième album solo. Annoncé comme plus politique que ses prédécesseurs, il sortira sur l’excellent label allemand City Slang (Anna Von Hausswolff, The Notwist, Junip, Timber Timbre, etc.)

Le premier single Stand With You (Song for Ghostship) est dédié à la mémoire des victimes de l’attentat d’Orlando, et s’écoute sur la toujours surprenante et pertinente compilation Our First 100 Days.